Perso, je m'intéresse "de loin" à tout ce qui touche au féminisme, aux LGBT+, aux transgenres et à toutes les questions de société de ce type qui font actuellement débat.
Il est toujours bon de se tenir informé, même quand on n'a rien à revendiquer, ni aucune légitimité dans ces débats.

Là, j'ai l'impression qu'on a affaire à une personne qui est passée par différentes extrêmes, et qui mesure maintenant ses propos.
Selon moi, c'est ce genre de personne qu'on devrait entendre plus souvent dans les médias.

Extraits :
Q : La transidentité n'existe pas selon vous ?  
R : Si, la transidentité existe. On me dit souvent que je nie l'existence de ces personnes. Pas du tout : je dis simplement que la dysphorie de genre est un trouble psychiatrique. Ça n'est pas une insulte ! Les personnes qui en souffrent disent que c'est une vraie souffrance d'avoir l'impression de ne pas être né dans le bon corps. Toutes ne passent pas par une transition hormonale et chirurgicale, mais beaucoup le font. Or, quand on sollicite une intervention médicale, c'est qu'on estime que l'on a un problème médical à régler. Je ne vois pas le problème à dire que ce serait peut-être bien - avant de passer par ce que j'estime être des mutilations - de voir des psychologues pour questionner l'origine de cette dysphorie de genre.

Q : Considérez-vous que la liberté d'expression recule en France ?
R : Oui, elle recule vraiment. Il y a beaucoup de censure, et cela dépasse les réseaux sociaux : le harcèlement, la cancel culture font très bien leur travail et sont des méthodes très efficaces. [...] Cela produit des effets sur la liberté d'expression. Souvent, on n'arrive pas à faire la distinction entre les personnes et les dogmes. C'est interdit par la loi d'appeler à la haine et à la violence contre des personnes. C'est quelque chose que je ne ferai jamais. Je respecte les musulmans et les personnes transgenres. Mais critiquer une idéologie, un dogme religieux ou politique, en l'occurrence l'Islam ou le transactivisme, est permis par la loi en France. C'est l'essence même de la loi de 1905 sur la laïcité.


"Si vous changez la définition de ce qu'est une femme, vous changez la définition du féminisme"
"Si on ne nous donne plus l'occasion de démonter par l'argumentation des propos avec lesquels nous ne sommes pas d'accord, la démocratie ne peut plus vivre"
"Je trouve important de se confronter à des discours sur lesquels je ne suis pas d'accord. Je lis tout : de l'extrême droite aux contenus queers. C'est comme ça que j'apprends. J'ai besoin de savoir ce que disent les personnes avec qui je ne suis pas d'accord et débattre pour m'enrichir et être sûre de ce que je pense. Sinon ma pensée n'a aucune valeur et je n'évolue pas. "

J'ai suivi un peu le "dialogue de sourd" entre sammy et Neuromencien ...

Chacun voit un combat sur ce qui lui importe, et il est parfois difficile d'expliquer "son combat" et en quoi il est important. Personne n'a les mêmes buts dans la vie ni, surtout, les mêmes attentes.

Un truc qui me fait marrer, c'est le message de départ (ou presque) : http://lechodessorcieres.net/ecrire-inclusif-1-coucou-cest-la-facteure/

"Coucou, c'est la facteure".

Pourquoi cherchez-vous à compliquer la langue, alors que le mot " factrice " existe ?
Qu'on dise "un auteur" ou "une auteure" pourquoi pas.
On dit bien un/une élève.
Mais "facteure" ... quel est l'intérêt au juste ?