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> Jacqueline n’est ni folle ni dépressive. La mort ne lui fait pas peur : "On en fait beaucoup trop pour un truc somme toute d’une extrême banalité", dit-elle, pince-sans-rire, lovée dans le canapé de son appartement parisien. Elle n’a aucun mépris pour la vie non plus, qu’elle "croque à chaque seconde". Ce qu’elle n’aime pas, c’est la souffrance, la déchéance, la dépendance, la folie et la misère qui accompagne, selon elle, "le processus inéluctable qu'est la vieillesse".
> Finir "avec des couches", sur un fauteuil roulant, démente, les yeux hagards, être un poids pour la société, "emmerder ses enfants", inspirer l’ennui, la pitié, la crainte puis le dégoût, "trembler", "boiter", "baver", "puer", ça non, elle ne veut pas. Elle veut partir "encore belle", toujours aimée et respectée. Elle veut choisir de finir sa vie "en pleine conscience" comme elle dit, tant qu’il en est encore temps, tant qu’elle peut encore le faire.
> ""En France, la question de l’euthanasie est d’une hypocrisie sans nom. On prétend décider à partir de quel degré de souffrance extrême on peut autoriser les gens à mourir et donc, arrêter leurs soins. Mais à partir de 75 ans, on a mal partout ! La vieillesse est en elle-même une maladie incurable à l’issue toujours fatale.""
Perso, je suis "pour" l'euthanasie, exactement le point de vue de Jacqueline.
Et franchement, j'espère que d'ici 30 à 40 ans, je pourrai en bénéficier légalement.